LA CONFIRMATION : Pourquoi ?
La confirmation vient affermir, fortifier, confirmer la grâce d’enfant de Dieu reçue au baptême.
Elle fait partie des trois sacrements par lesquels on devient catholique, membre de l’Église (baptême, confirmation, eucharistie).
Par le don du Saint Esprit en personne, la confirmation donne la force de témoigner de sa foi.
Pourquoi se faire confirmer ?
Le sacrement de confirmation est l’achèvement du baptême. Il nous donne les dons de l’Esprit Saint pour nous fortifier dans la foi et nous faire vivre pleinement la vie chrétienne unie au Christ. D’autre part, la confirmation, qui est donnée par l’évêque nous incorpore pleinement à l’Église; elle est un appel à un engagement plus personnel et à une mission de témoignage de la foi. La confirmation, comme le Baptême, imprime dans l’âme du chrétien une marque spirituelle ; c’est pourquoi on ne peut recevoir ce sacrement qu’une seule fois dans la vie.
Quelle est la différence entre la profession de foi et la confirmation?
La profession de foi et la confirmation ont toutes les deux un lien étroit avec le baptême, mais la relation est différente. La profession de foi consiste principalement dans le renouvellement personnel et libre des promesses du baptême, c’est un engagement humain. Elle confirme la profession de foi du baptême qui a été faite par les parents pour un baptême de bébé. La confirmation est un sacrement et, comme tout sacrement, c’est d’abord une action de Dieu. Dieu, par l’évêque, confirme la grâce du sacrement de baptême. Ce serait une erreur de voir principalement dans la confirmation un engagement qui “confirmerait” personnellement la foi professée par ses parents lors du baptême.
Est-il nécessaire d’être confirmé ?
Ce sacrement est nécessaire pour vivre une vie chrétienne authentique, car la force de l’Esprit est indispensable pour vivre en vrai témoin du Christ. C’est un manque important de ne pas avoir reçu tous les dons de l’esprit. De plus, il y a des cas ou la confirmation est obligatoire comme pour la mission de parrain ou marraine de baptême et de confirmation . Le code de droit canonique demande aussi que l’on n’admette pas au mariage des fiancés non confirmés sauf ” s’il existe un grave inconvénient ” . De fait, certaines paroisses exigent la confirmation pour le mariage. Cependant en France, ou la confirmation est conférée à l’adolescence, beaucoup de jeunes ne sont pas confirmés et il y aurait un grave inconvénient à exiger la confirmation. Certains diocèses demandent que ceux qui ont une responsabilité importante dans l’Église soient confirmés.
Comment se déroule la cérémonie de la confirmation ?
L’évêque est le “ministre ordinaire” du sacrement de confirmation. Lorsque l’évêque ne peut pas être présent, il délègue expressément ses pouvoirs à un prêtre, souvent son vicaire général, qui confirme à sa place. De plus, le saint chrême utilisé pour l’onction est toujours consacré par l’évêque. La cérémonie débute toujours par la liturgie de la Parole, le plus souvent c’est le récit de l’événement de la Pentecôte. La liturgie du sacrement commence par l’appel : chacun des confirmands est appelé par son nom, comme au baptême. Les confirmands font leur profession de foi qui renouvelle celle de leur baptême. Puis, l’évêque étend les mains sur l’ensemble des confirmands en demandant à Dieu de leur donner la plénitude des dons de l’Esprit. Ensuite, chaque confirmand est présenté à l’évêque par son parrain ou sa marraine qui met la main sur son épaule. L’évêque marque son front en traçant une croix avec l’huile parfumée, qu’on appelle le saint chrême. En même temps il lui dit cette parole “N. sois marqué de l’Esprit-Saint le don de Dieu”. Enfin, le rite du sacrement s’achève par un signe de paix amical, un geste d’amitié (la fameuse “gifle” !)